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Retour sur mon Marathon de Paris 2016

Citius, Altius, Fortius

À propos de l'auteur

Runner, Footeux, Skieur, voyageur & Apple addict, c'est déjà pas mal !...

 

 PORTRAIT DE LA SEMAINE

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Mon portrait

Le jour où je me suis remis au sport Ce fut un jour de mai 2006.J’ai poussé les portes d’une salle de sport à deux pas de mon travail ...
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Retour sur mon Marathon de Paris 2016 - Mon Compte-Rendu du running

RETOUR SUR MON MARATHON DE PARIS 2016

Pour une fois, je n’arrive pas au dernier moment  (donc stressé) sur le lieu de départ, ça change beaucoup de choses : une entrée dans le sas plus tranquille me permet de trouver un endroit assez calme et attendre sereinement, sous un beau soleil printanier, le top départ. J’arrive même à retrouver sans problème un copain qui la veille m’a annoncé qu’il participait au MDP, nous sommes ensemble dans le sas et c’est plutôt sympa. Ayant la même tactique de course et décidons de faire un bout de chemin ensemble. Cette année, une petite coquetterie de la part des organisateurs, le sas est séparé en deux et les concurrents partent en deux vagues décalées, bingo, je suis parti avec la deuxième vague…  Nous avons patienté 15 mn de plus, nous ressemblions à des lions en cages prêts à bondir ! Justement, j’ai bondi, pour être exact, à 9 h 54 et c’est toujours un  incomparable plaisir que de fouler les pavés des Champs-Élysées, de traverser la Place de La Concorde et de remonter la rue de Rivoli, je ne m’en lasse pas, mais me laisse un peu griser, les 4 premiers kilomètres sont bien trop rapides ! (5’03 / 5’08 / 5’06 / 5’07 au lieu des 5’20 de prévu) Je me reprend et baisse mon allure au grand soulagement de mon compagnon de route ! Premier ravito à Bastille (eua et sucre au programme), et comme toujours, une belle cohue… C’est le charme du MDP. RAS jusqu’au 10e que je passe en 54’13, je suis sur les bases d’un 3 h 50, si c’est encore un peu trop rapide, je sens que je suis dans une zone de confort, je décide donc de maintenir ce rythme. Pour moi, la première vraie difficulté du MDP se situe  dans le bois de Vincennes, au niveau de la route du Pesage, avec une petite montée bien traite, le peloton commence à souffrir et mon compagnon de route tire la langue, je le motive du mieux possible et je bénis mes longues séances de côtes réalisées au Parc de la Courneuve ces 3 derniers dimanche ! Me voilà au niveau du semi, que je passe en 1 h 55, je suis toujours sur les bases d’un 3 h 50, mais je sens que je suis dans la limite de ma zone de confort et il reste encore à faire la moitié du parcours  … Mais je suis toujours bien, j’ai un ami qui est venu me voir au niveau du 22e kilomètres, il me fera une belle surprise en brandissant une grande banderole ! Je suis touché et ça me booste, d’autant plus que je sais qu’au 26e kilomètre toute ma petite famille et des amis (dont la femme de mon compagnon de course) attendent mon passage. Mon copain donne des signes de faiblesses, il ne peut plus prendre les relais, ça ne me dérange pas plus que ça, car je pensais faire ma course tout seul, mais ça m’embête pour lui. Juste avant le 26e il m’annonce qu’il va faire une pause avec notre groupe de supporters, j’en profite pour m’alléger et lui donne mon sac à dos afin qu’il le donne à ma femme. Passage du 25e kilomètres en 2h16’36’’ je suis toujours sur les bases d’un 3 h 50, mais je sais que ce n’est pas un objectif réalisable, car la seconde partie est beaucoup plus exigeante.  Le 26e kilomètres arrive, je les vois tous : ma femme, ma fille, mes amis ! Quel bonheur, tout le monde crie, m’encourage et mon copain lâche prise… C’est le début d’une seconde course, les tunnels arrivent et je les déteste, si  le premier (long) tunnel est moins pénible que d’habitude, les autres font toujours autant mal … et celui de l’Alma est redoutable (pour moi…) Passage du 30e kilomètre en 2h46’14’’, je ne suis plus dans les temps de passage d’un 3 h 50, mais ça ne me dérange pas plus que ça et me voilà arrivé face au fameux mur, je ne pourrais pas dire que je l’ai pris, mais en tout cas, c’est à ce moment que mon allure a commencé à baisser significativement. C’est aussi la dernière fois que je regarde ma montre, je ne veux pas perdre mon temps et me polluer à calculer d’hypothétique temps de passage que je ne pourrais sans doute pas respecter. J’accuse également un peu le coup d’avoir perdu mon compagnon de route, à deux, c’est quand même plus motivant, mais il faut faire face, il reste encore 12 kilomètres et il commence à faire vraiment chaud … Jusqu’au 35e kilomètre, pas de difficultés majeures, certes, je vais moins vite, je ressens quelques petites douleurs musculaires inquiétantes à l’arrière de ma cuisse gauche, mais la tête suit. Lors des deux prochains ravitos, je décide de me poser, de (beaucoup) boire et de manger tranquillement, je ne suis plus focus sur le chrono, ça me libère d’une grosse contrainte. Ce qui devait arriver arriva ! Une crampe au 36e kilomètre : en voulant doubler concurrent, j’ai fait un petit saut sur le trottoir et pan ! Muscle tétanisé… je la fais passer assez rapidement et comprend qu’il faut que maintenant ma foulée reste régulière et sans à-coups. Que je les trouve long ces derniers kilomètres, les faux plats font mal, le peloton est silencieux, les sirènes des ambulances retentissent de tous les côtés, dur, dur … Au 40e kilomètre, le meneur d’allure des 4 h 00 me double, j’essaye d’accrocher le wagon … impossible, ça va trop vite…                Les deux derniers kilomètres sont compliqués (6’30’’ &  6’20). Voilà enfin la Place Dauphine, l’entrée sur l’Avenue Foch, c’est toujours un grand moment de bonheur. J’avais convenu, avec mes supporters de passer sur le côté gauche de l’avenue, mais il y a trop de monde dans la foule, je ne les vois pas, j’ai donc rallongé mon parcours de quelques mètres pour rien …      Pas grave, je me retrouve quasiment seul (tout le monde prend la corde), un vrai moment de gloire ! Je franchis la ligne heureux, je ne suis pas passé sous les 4 h 00 (mon objectif secret), ma Garmin m’indique un temps de 4 h 03’36’’, je suis content, c’est pour moi un nouveau RP sur cette distance (7 mn et 19 seconde de mieux que l’an dernier). Un gros bémol Pour le #?parismarathon? je suis un Finisher fantôme, ma puce électronique à planté à partir du 35e... Officiellement, je n'ai donc jamais passé la ligne d'arrivée... c’est assez frustrant, j’ai déposé une réclamation pour être officiellement reconnu comme finisher du Marathon de Paris 2016, mais je suis pessimiste. Quelques remerciements  Merci à ma famille et à mes amis, pour leur soutien permanent durant ces longs mois de préparation et d’être venus m’encourager sur le parcours. Encore merci à Éric (@votremarathon) pour son coaching efficace et motivant durant ces derniers mois. Un grand merci à mon employeur qui, comme chaque année, accepte mes longues pauses du midi pour me permettre de m’entrainer correctement. Et comme toujours un immense merci à ma femme et ma fille pour leur soutien permanent.

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