NO FINISH LINE PARIS.
Compte rendu de la No Finish Line Paris (18 mai 2019). La No Finish Line, beau concept pour une belle cause où vous courrez quand vous le voulez sur n’importe quelle distance. 1 kilomètre = 1 euro pour une association. Pour ma part, j’ai opté pour la compétition 24 heures pour me faire les dents à un gros mois de mon Everest vannetois. Mon objectif pour cette nouvelle expérience : dépasser les 100 bornes ! Faisable en étant humble et sérieux. 16 mai : je vais chercher mon dossard. Je connais le lieu : c’est celui des 20 kilomètres de Paris (ma classique chouchoute). Samedi 18 mai : j’arrive 2 heures avant le départ. Mes camarades de course me regardent bizarrement. Je porte mon gros sac de trail avec 2,5 litres d’eau. Pourquoi alors que le ravitaillement sera tous les 1,3 kilomètres ? Je veux me mettre en mode #UltraMarin. Et oui, le circuit est petit. Qui a dit hamster ? 10 h 00 : départ ! Je pars dans les derniers sur un rythme #Footing. Je n’ai pas préparé de tactique. Un concurrent me fait une bonne remarque sur ma posture. Se tenir droit fatigue moins. Je croise des potos de course (Francine, Renaud,...), des habitués des grandes distances. Au bout de 10 kilomètres, mes manchons sont déjà blancs. Cette matière nique aussi les poumons. 30ème kilomètre : première grosse pause (10 minutes). Les participants des 24 heures et des "5 jours" (épreuve que je ferai un jour) ont un ravitaillement à eux avec par exemple un gobelet à soi et des chaises. Marathon en moins de 6 heures : pas mal pour un vieux non ? Il fait lourd mais je me trouve bien ! 50ème : Laura me tapote mon dos musclé (...). Elle a participé à cette cause quasiment tous les jours. Respect ! 60ème kilomètre : je croise Rakia, je la reverrai après. Je m’hydrate souvent et je mange beaucoup de chips. 21 h 00 et 75ème kilomètre : grosse pause et changement de tenue avant la nuit. Ça tombe bien : un orage commence à sévir. Je vais rester bloqué 45 minutes sous une tente avec pas mal de camarades. 21 h 45 : ça se calme et je repars. Rakia m’interpelle, nous allons partager 13 kilomètres ensemble sur un bon rythme à parler football et running. Un grand merci à elle. Sa présence m’a boosté. La nuit est là : je commence à m’endormir. Je fais quelques siestes de 10 minutes pour récupérer et je dépasse la barre des 100 bornes ! Pas de soucis à signaler, je partage ma nuit avec beaucoup de zombies. 8 h 00 : le jour se lève, je dégage ma veste. Je vais terminer en t-shirt ! Je cours cool, j’ai réussi mon objectif. Que du bonus désormais... 9 h 00 : je reçois un coup de fil de Virginie (encore une championne). Elle va m’aider à dépasser les 120 kilomètres. Nous faisons 3 tours ensembles. Comme pour Rakia, elle m’a motivé. Mille mercis ! 10 h 00 : la course s’arrête à l’endroit où je suis positionné. Le dernier tour sera calculé "à la main". Verdict : 122,2 kilomètres ! Je suis 32ème de cette épreuve (28ème chez les mecs). Mon meilleur classement sur une course. Rires dans la salle... Le déjeuner d’après course est bien garni. Je me change et je rentre chez moi (douche et méga sieste) : je récupère ! J’ai maintenant la certitude que je peux tenter un coup à Vannes fin juin. A suivre... Bilan du jour :- 122,2 kilomètres.- 32 / 101 participants.- allure moyenne : 11:47 min/km.- vitesse moyenne : 5,1 km/h.Si vous avez aimé cet article, vous aimerez surement ceux-ci :