OU LE BONHEUR DE REMETTRE UN DOSSARD !!
L’avant-course : Quelle idée de faire le Paris-Versailles quand ce n'est pas au programme.Un ami me dit : « je m’y suis inscris pour faire ma 1ére course, ça te tente même si on court chacun son rythme ? ». Oui oui pas de soucis. De toute manière je me prépare pour les 20km de Paris ainsi que le semi de Boulogne. Je la ferais en toute décontraction. 1h05 de course plus tard et quelques étirements effectués, je comprends que mon mollet n’est pas dans son état normal. Verdict de l’IRM et du kiné : Claquage du mollet à la limite de la rupture. Ah ouais quand même… Bon ben je file mon dossard des 20km de Paris à mon collègue qui le tourne en 1h15. Ouf l’honneur est sauf mais la frustration bien présente. Mon kiné fait des merveilles (ou son boulot) et en 5 semaines me remet d’aplomb. Oui sauf que la caisse n’est plus là et mon objectif souhaité lors de l’inscription sera impossible à réaliser. (moins d’1h20). Pas grave, le principal est d’éplinger à nouveau un dossard et de se faire plaisir. Récupération du dossard le vendredi après-midi. Salon très moyen à mon goût, peu de stands à visiter. Tant pis, je tape la causette avec le revendeur Compex, je discute avec la banquière du Crédit Mutuel pour le jeu-concours et je rentre au chaud car il fait un froid de canard. Le Jour J : Je sors du lit et n’ose pas regarder pas la fenêtre le temps qu’il fait. La météo annonçait froid et pour une fois, ils ne se sont pas trompés. Petit-déj’ pris, je check une dernière fois mon sac préparé la veille et je monte dans la voiture direction Boulogne. (oui je sais, pas éco-citoyen ce geste) Arrivée au gymnase vers 8h, peu de monde, tant mieux, ça me laisse le temps de me préparer tranquillement tout en ayant de la place. Fin prêt, à 9h20 je décide de me déplacer tranquillement vers le départ. Quelques lignes droites d’échauffements pour se réchauffer puis faire monter le coeur, et voilà que l’heure fatidique approche. 09h50, je rentre dans le sas « Préférentiel », continue quelques mouvements pour me maintenir au chaud dans mon sac poubelle. 3-2-1 : Top départ. Le premier kilo est avalé très et trop rapidement. Aux alentours des 3’35, je ralentis pour pas me cramer. Je me retrouve dans un petit groupe d’une douzaine de runners dont 7 ou 8 triathlètes, ils sont affûtés les fumiers… Le kilomètre 5 est passé au bout de 18mn53, je sais qu’au vu de ma condition je suis trop rapide. Mais je me dis que tout ce qui est fait n’est plus à faire !! Je reste accroché à mon petit groupe jusqu’au kilmètre 9 et au 10éme, je les laisse partir ou alors peut-être est-ce moi qui ralenti ??!! les 2 mon général… Je passe l’arche des 10km en 38mn25. Je commence à faire des calculs pour estimer mon temps si je reste à cette allure. Chose compliqué quand on court, et encore plus quand on est un homme. Deux choses à la fois pendant un effort me semble insurmontable. Le passage dans le Bois de Boulogne est long, mais lonngggggg. Très peu de monde sur les côtés pour nous encourager. Tu m ‘étonnes avec ce froid !! Ils ont préférés rester sous la couette les chenapans !! Le kilomètre 15 arrive, j’y passe en 58mn48, le plus dur est fait. Plus que 6 bornes et je rentre au chaud. Oui mais voilà, le retour avec les différents passages sous les ponts n’est pas très plaisant. Les descentes permettent de gagner légèrement du temps mais les remontées permettent d’en perdre extrêmement en revanche. 16, 17, 18 et 19 kilomètres passent et je finis en roue libre pour éviter de faire ressurgir ma douleur au mollet. Le kilomètre 20 est passé au bout d’1h19mn09, je décide ne pas accélérer car quoi qu’il arrive l’objectif ne sera pas atteint et je tiens à profiter du public qui nous encourage sur les côtés. Les coquins sont enfin sortis de dessous la couette. Je vois à quelques centaines de mètres de moi l’arche d’arrivée, je ne regarde pas le chrono officiel, je veux juste savourer. Je passe la ligne et je « bip » ma Garmin. Résultat final : 1h23mn31s. Voilà, le plaisir de la course est retrouvé, je termine fatigué mais pas usé. Je récupère la médaille et retourne au gymnase me mettre au chaud. L’avantage d’arriver tôt est qu’il y a peu de monde à la récupération des sacs. Je me change, fais quelques légers étirements et laisse traîner les oreilles pour écouter les histoires, anecdotes et ressentis de chacuns. Assez drôle d’ailleurs. L’après-course : Le dimanche après-midi sera consacré à une récupération tranquille grâce à mon Compex Performance. Le lundi et le mardi seront consacrés au repos total. La reprise se fera le mercredi par un footing très léger, 9km500 en 54mn. Le jeudi sera réservé à un nouveau cycle d’entrainement en vu des corridas de St Germain le 07/12 et d’Issy le 15/12. La séance de fractionné, 10*30’-30’, permettra de faire un travail de vitesse. Pour conclure, j’ai participé au semi de Boulogne-Billancourt car je ne le connaissais pas, j’avais lu qu’il était idéal pour une perf’ et surtout pour le plaisir de participer à une course de masse. Maintenant place aux 2 corridas et l’année 2013 se finira.Encore merci aux bénévoles, l'organisation était parfaite.Si vous avez aimé cet article, vous aimerez surement ceux-ci :