Courir pour rattraper le temps perdu et découvrir de nouveaux horizons
Telle est ma devise en matière de running, à laquelle j’ajouterais ma chanson favorite « Born to Run » du Boss Bruce Springsteen.
Et pourtant, courir a toujours été sans intérêt pour moi depuis mes années Lycée, a long time ago mais ça, c’était avant…
En effet, il y a 6 ans, voulant (enfin) arrêter de fumer, un ami sportif m’a tiré de mon atmosphère tabagique pour m’emmener courir autour de Longchamp : 3,6 km de souffrances qui m’ont fait penser à la fin tragique de Michel Berger… Ce jour là a été le top départ d’une nouvelle vie, courir régulièrement pour voir mes enfants grandir…
Et puis on se laisse prendre au jeu, les sorties appellent les sorties puis viennent les premières épreuves officielles pour se prouver qu’on est en vie ; 20 km de Paris, Semi de Boulogne et Marathon de Paris.
Certes, elles ont été courues à un train de sénateur (6’,30’’/km) mais comme dirait un certain Pierre de Coubertin, l’essentiel est de participer.
L’année dernière s’est produite une conjonction favorable : Une pause professionnelle et la perspective de décrocher le Graal des runners, le NY Marathon (ch mon article sur RunHappy « Courir pour ne plus atterrir »).
La récurrence des comités de direction et des réunions à tout va n’étant plus une contrainte, j’ai pu hisser mon niveau d’entrainement de une à 4 sorties/semaine.
Et bien vous me croirez si vous le voulez mais j’ai découvert un nouvel univers, comme pourrait le décrire la mécanique quantique ou la théorie de la relativité e=mc2 : Plus on court moins on souffre, bref entrainement = plaisir + performance.
Pour preuve tous mes records personnels sont tombés :
- 49’ sur 10 km
- 1h46’ aux 20 km de Paris
- 4h03’ au NY Marathon (je sais les 3’ font tâche mais j’ai pris le temps de faire un selfie avec un soldat de Dark Vador, de dire bonjour à la communauté française de NY, de lire toutes les pancartes d’encouragements de la foule en délire et d’embrasser ma femme au km 36).
Je prépare maintenant le Marathon de Paris du mois d’Avril, avec comme objectif de briser le mur des 4h.
Pour finir, le running est devenu pour moi une raison d’être et ce, pour 3 raisons :
- Courir a fait remonter en moi toute la passion que j’ai toujours eue pour le sport. J’en ai donc fait mon métier en lançant mon entreprise début 2015 de sponsoring sportif (ADN Sponsoring).
- Le running est source d’émotions et de partages. C’est donc tout naturellement que ma communauté s’est agrandie avec les réseaux sociaux.
- Enfin et surtout, je retrouve dans le running les valeurs qui me sont chères : Le respect, la diversité, la mixité et l’ouverture aux autres.
Bref, #NousSommesTousBornToRun
Stéphane A.