La course à pied et moi !
La course à pied et moi, c’était loin d’être une évidence ! Aujourd’hui encore, mes proches et moi-même sommes toujours surpris que je me sois mise à aimer la course. Et pour cause : j’ai un passif d’asthmatique, dispensée d’endurance pendant toute ma scolarité ! Une fois, une prof m’a forcée à faire un tour de stade, j’ai fini dans un tel état qu’elle y a renoncé pour tout le reste de l’année. A l’époque, j’associais la course à de la pure torture.
Et puis, un jour, en pleines révisions, la tête farcie de tableaux, de sculptures et de dates, une envie irrépressible de prendre l’air et de me défouler me prend. Et sans savoir pourquoi, j’ai pris les baskets de ville pourries qui trainaient dans mon placard et je suis sortie courir. Je ne pouvais pas courir plus de 2mn d’affilée. Et j’ai renoncé à la course pendant plus d’un an après ça, et la reprise a été dictée par mon besoin de perdre du poids. J’étais lente, vraiment très très lente ! Je faisais du 9’/km, vous imaginez ? Même moi j’ai du mal à comprendre comment j’ai pu courir aussi lentement quand je regarde mes statistiques Nike +. Je n’étais pas très régulière, je pouvais passer un mois sans courir, mais j’y revenais.
Le gros déclic fut ma 1e course, La Parisienne, en septembre 2012. Je ne sais pas pourquoi, mais ça a dû débloquer quelque chose dans mes jambes. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à courir à environ 7’30/km, et de plus en plus vite. Je suis quand même restée assez irrégulière après ça, mais de moins en moins. Et depuis avril 2013, je cours 3 à 4 fois par semaine. J’ai été prise par la fièvre des courses : j’ai du mal à résister à l’appel d’un dossard ! Sur Paris, c’est la tentation permanente. J’ai fait la course des princesses à Versailles (8km), La Parisienne 2013 (6,7km), les 10km Paris Centre. Et ma plus grande fierté jusqu’ici : La Paris-Versailles (16km). Il fut un temps où cette distance me paraissait insurmontable ! Mais je l’ai fait, et j’ai vaincu la côte des gardes. Maintenant, tout ce que je souhaite, c’est repousser toujours plus la lignée d’arrivée, et faire des courses de plus en plus longues. Le marathon, j’en rêve … mais ça me terrifie pour le moment !! En attendant, mon premier semi est prévu pour mars 2013 (le Semi de Paris), ayant loupé le Semi de Vincennes à cause de ma cheville récalcitrante.
La course est l’une des meilleures choses qui me soit arrivée : j’ai repris le contrôle de mon corps, j’ai battu mes propres records à maintes reprises et j’en ai encore plein en vue, et j’ai rencontré plein de formidables personnes (merci Twitter !). Je me sens tellement bien grâce à ça, fière de moi, épanouie, forte. Et bye bye l'asthme ! Et il y a tellement de belles aventures qui m’attendent, de parcours à découvrir, vive la course à pied !
Charlotte B.
