J’AI VÉCU LA #BOOSTBIRHAKEIM INSIDE
Présentant systématiquement comme cas d’école àmes étudiants, l’opération menée par Adidas pour se développer sur le marché du
running, la Boost Energy League, il fallait que je réalise une mission sur le
terrain pour en comprendre les codes.
En un mot, cette opération repose sur les
nouveaux axes de communication des entreprises et des équipementiers
sportifs en particulier :
- - Le partage, être facilitateur d’une
passion partagée, en l’occurrence le running,
- - L’engagement, les fans étant prêts à
s’engager avec les Marques qui partagent leur passion, à travers une expérience
communautaire.
La Boost Energy League, un championnat de running
urbain et communautaire, regroupe 11 quartiers de Paris (version moderne du
Palio à Sienne) pour s’affronter sur 11 journées de championnat. 3 critères
seront pris en compte pour déterminer le quartier vainqueur : La performance sportive, l’énergie créative et l’énergie sociale, à travers la viralité
générée par chaque équipe sur les réseaux sociaux.
Mais au delà d’une simple opération commerciale,
il s’agit pour Adidas de faire vivre une expérience émotionnelle et sociale à une
communauté de runners sans cesse grandissante.
Habitant Boulogne, un rayon de compas (ou plutôt
un aperçu sur Google Map) me fit comprendre que le Quartier Bir Hakeim était le
plus proche parmi les 10 autres.
Premiers contacts établis via Twitter
(@BoostBirHakeim) et Facebook (inscription sur la page #BoostBirHakeim), rendez-vous fut pris le 29
Avril pour vivre un running tribal. À peine arrivé au QG de la Team, je suis
accueilli par Guillaume et Nicolas avec le sourire, moyennant la signature
d’une décharge de droits à l’image. On m’explique les principes du championnat
et surtout l’esprit des runs hebdomadaires ; convivialité et passion.
Visiblement beaucoup d’habitués, mais ce qui me
frappe, c’est qu’au delà d’une moyenne d’âge inférieure de moitié à mon statut
de vétéran VH2, on m’accepte tel que je suis.
Je retrouve ainsi dans cette team les valeurs du
running : le partage, l’ouverture aux autres, la diversité et la
bienveillance.
130 runners sont présents ce soir là pour une
simple sortie (hors championnat). Nous sommes divisés en 4 groupes selon les
niveaux : - Une
boucle découverte de 7 km,- Une
boucle 10 km allure tranquille (6’-6’15’’/KM),- Une
boucle 10 KM allure rapide (5’30’’/KM),- Une
boucle 10 KM allure ultra-rapide (je n’ose imaginer la moyenne de ces
« Top Gun »).
Traditionnelle
photo d’ensemble, puis petite foulée pour rejoindre nos groupes respectifs.
Venant de vivre une terrible déception sur le Marathon de Paris, je décide
quand même d’intégrer le groupe rapide, groupe qui accueille la mascotte du
jour ; Whopper le chien !
Flora,
notre meneur d’allure donne d’entrée le tempo et je suis déjà dans le rouge…
Après
quelques minutes, j’atteint mon rythme de croisière et oh surprise, je me calle
sans problème dans le peloton.
L’ambiance
est joviale, selfies, discussions, encouragements des touristes ébahis par la
chevauchée de 44 runners.
Le
parcours est parfaitement choisi ; Port de Grenelle, Ile aux Cygnes, Pont
de Bir Hakeim (forcément), quais rive droite de Passy jusqu’à la Concorde via
le Grand Palais, Invalides, Champs de Mars…
Je
tiens fièrement le rythme (merci aux feux verts qui me permettent de récupérer
pendant quelques secondes), mais après 8 KM la consigne nous est donnée par les
leaders de lâcher les chevaux. Et là, j’ai pu constater que j’avais encore des
progrès à faire pour retrouver un corps de 20 ans…
Bref,
aucune reprise, je reste cependant callé sur le rythme de Flora (qui malgré une
vitesse soutenue, arrive à crier sans problème les indications aux lièvres
partis devant pour rejoindre la QG).
Je
fais les derniers 500m avec Whooper le chien, qui m’a étonné pendant toute la
course.
Les
10 KM ont été finalement bouclés à une allure de 5’10’’/KM, ce qui me permet de
dire que j’ai encore de beaux restes…
Séance
d’étirements bien orchestrée par un des leaders, puis retour au QG pour enfin
boire la boisson de récupération adoptée par la Team : la bière pression.
Cette
première expérience a été riche en émotions et en complicité (qui perdure
d’ailleurs sur les réseaux sociaux de la Team). Ce run hebdomadaire sera pour
moi un complément efficace à mes entrainements.
Mais
désormais j’ai une seule idée en tête (avec celle de faire un Marathon
sous les 4h) : Poursuivre l’expérience communautaire chaque semaine et aider
(humblement à mon niveau) la #BoostBirHakeim à gagner le championnat de la
Boost Energy League 2015.
Mais quoi qu’il en soit, le contenu de mes cours sur
le Marketing Communautaire dans l’univers du sport a pris une autre dimension…
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