TREK 2018 - DEUX VIKINGS CHEZ NÉANDERTHAL ET CRO-MAGNON
En l'an Deux milles et 18, deux northmen et un anglais couleur citron (un setter lemon) décidèrent de reconquérir les anciens fiefs truffiers et duchés à la noix du périgord noir. Guidés par des normands éclaireurs, ils arrivèrent sur la ville de Saint Léon qui surplombe la Vézère. Malheureusement un écuyé fourbe les induit en erreur les obligeant à prendre à l'Est un sentier censé être un parcouru face à l'ouest. C'était cependant sans compter que nos valheureux vikings n'étaient pas nés de la dernière pluie !Cahin caha la bonne direction fut trouvée et le territoire troglodyte (grotte saint Christophe) vaincu aisément. Il ne fut cependant pas aussi simple de rallier le point d'arrivée intialement prévu malgré une météo clémente. Une relation truffière accepta de leur offrir le gite et l'eau courante ce qui est nettement appréciable car l'orage gronda de la nuit au jour, déversant des litres d'eau au mm2 d'au moins 80 à 90% chargés en humidité. Au petit matin du 2è jour, le temps que l'anglais était en chasse, la consultation du passeur de bac (base de Canoë kayak) indiqua une crue extraordinaire de 1m50 dans la nuit ne permettant pas d'user du moyen de transport fluvial à voile ou à pagaie !Rallier Limeuil depuis Eyzies se solda donc par un changement de tactique stratégique autour d'un verre de vin gouleyant accompagné de sa poêlée de girolles et de ceps fraichement cueillis par nous même. La cavalcade vers le village de Saint Cyprien s'avéra payante. Ils y furent accueillis par un ancien producteur de tabac (prononcer le C !) qui leur offrit l'abri de son four à pain, avant de conquérir le beau centre ville fleurit pour sa Félibrée http://www.saintcyprien24.fr/vie-sociale-et-culturelle/felibree-2018-st-cyprien de cette année avec ses 500km de fleurs, en y dégustant une boisson hydratante et rafraichissante à base de houblon.... Quelques ronflements plus tard à même la terre battue, ils purent repartir très tôt, c'est à dire à 10h30 !!Le départ sous une pluie légère qui s'enrichit au fur et à mesure nous accompagna la matinée complète.Grâce à leur flair innée pour l'orientation, ils réussirent à faire un trajet de 3km avec fort dénivelé pour se retrouver à 300m du point d'orientation précédent censé leur avoir permis de détecter la bonne direction ^^ Après moults rencontres, dont la propriétaire terrienne du bois traversé dont le frère déroule des feuillards de chataigner dans son antre de plastique faisant penser à une tente de migrant plus qu'à un atelier en pleine nature.De même, ils furent obligé de refuser l'hospitalité d'une famille de vassaux car ils étaient attendus par le chatelain local qui leur avait préparé un logis de paille avec option lumineuse créée par un système à base de nucléaire dont ils ne comprirent pas l'intérêt au vu du risque sanitaire mais usame tout de même par courtoisie pour leur hôte et nourrir leur monture technologique gourmandes de ces attributs. Il est vrai qu'en ce 3è jour les quadri, ischios et autres muscles du corps commencent à se manifester durement.Encore une bien belle balade qui en toute logique devrait se parachever le lendemain si jambes et météo s'y prêtent. Après encore une nuit de 10h il leur fallu bien reprendre le parcours, composé de routes communales en sentiers de randonnées, de rencontres en émerveillements de paysages grandioses et verdoyantes. Ils rallièrent Sergeac en seulement 25 bornes. Ce qui leur permitte de présenter leurs hommages à la princesse du royaume dont la chevelure parsemée de plumes multicolores subjugua plus d'un valeureux chevaliers. Ce fut l'occasion de rotir oies et cochons dans l'âtre où des bucherons jetaient des arbres entiers pour chauffer la demeure aux poutres et pierres apparentes dans le plus pur style alsacien. L'occasion de refaire le monde en regardant les flammes rougeoyaient devant leurs yeux rêveurs. Alors qu'un point d'eau chaude moderne leur permis de sentir plus le savon que le bouc. Alors que leur harnachement s'allégeaient des conditions alimentaires, bien que fruits frais et chaleureux sourires les avaient nourris et réchauffai l'âme.Cette nuit là, un être mi maléfique mi bénéfique leur expliqua par force hurlement nocturne réprobateurs qu'ils avaient élus leur domicile d'une nuit sur son territoire. Comme à l'habitude, pressé par une météo généreuse en humidité et un besoin de retrouver les sensations de leur corps ancré en Gaïa avant un retour par les falaises longeant la Vézères, leur faisant retrouver le pont, point de départ du périple de 115km à pied en 5 jours, 4 nuits et 17kg sur le dos.Déconnecter de la civilisation, se ressourcer dans la vallée de l'Homme, embryons des premiers pas, des fresques laissées par ces êtres sauvages mais déjà prémices de notre modernité actuelle, a la fois sociale, familiale, protectrice et de la solitude des villes surpeuplées.Pierres, grottes, rillettes de canard et pomme de terre sarladaise furent des bonheurs de découvertes. PS : ce trek et ce récit fut réalisé et écrit en esprit sain sans fumette quelconque ni autre substance prohibitive sauf à dire que les champi mangés durant ces quelques jours étaient hallucinogènes. Have fun !Si vous avez aimé cet article, vous aimerez surement ceux-ci :